| | burning desire (sergueïev) - 22/09 15h | |
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| Sujet: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Lun 21 Sep - 0:05 | |
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BURNING DESIRE vingt-deux septembre, quinze heures (sergueïev) Cette demeure était vraiment immense. Il sentait grouillé en lui toutes ces fois où il avait rêvé de luxe et de grandeur. Tous ces petits rêves superficiels et viles qui avaient ficelé son avenir jusqu'à la prison. Et maintenant, alors qu'il avait touché le fond, toutes ses envies de luxe étaient réalisées d'une drôle de manière. Dans cette véranda, surtout, il se sentait comme le propriétaire de ses lieux avec le monde offert à son regard par l'immense baie vitrée alors que lui était protégé du monde extérieur. Il expérimentait pour la première fois ce qu'il avait toujours rêvé de ressentir. Et c'était si faux que ça lui donnait presque envie de vomir en même temps. Subjugué, il s'était posé ici, avec la ferme intention de se défaire de cette sensation désagréable pour profiter à nouveau de toutes les bonnes choses qu'il avait enfin sous la main. Il voulait retrouver la sensation première, celui du nouveau colonisateur, avec le parasol blanc, qui découvre enfin son nouveau fief qui lui appartient entièrement. Il entendit du bruit derrière lui, ce qui lui permit enfin de se défaire de cette sensation. Il tourna la tête et sourit aimablement à la jeune femme qui s'avançait. Il s'assit sur une des chaises longues, comme pour montrer l'exemple, et lui fit un signe de tête comme pour lui demander de s'asseoir elle aussi. « Elle est magnifique cette vue. C'est fou de se dire que certaines personnes ont le droit à ça dès leur naissance et ne se rendent pas compte de ce que c'est de ne pas avoir une telle vue de chez soi. » Toute son envie et sa frustration transparaissaient dans ses paroles et il ne se montrait alors pas sous son meilleur jour, mais n'importe qui pouvait comprendre cette petite jalousie mal placée. Rares étaient ceux qui pouvaient profiter d'un tel spectacle chaque jour, toute leur vie.
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Lun 21 Sep - 13:57 | |
| Mon épiderme se brûle contre l'émail de la tasse de café. Je tente de souffler dessus mais en vrai, je gaspille simplement mon énergie. On va dire que c'est plus une action mentale qu'autre chose. Je dérive rapidement jusqu'à la véranda où je surprends un candidat en pleine contemplation. Je m'arrête net derrière lui pour laisser une certaine distance de sécurité, ne voulant pas empiéter son espace réglementaire et enclencher une troisième guerre mondiale. De toute façon, il met dix secondes à me remarquer, voir un peu plus. Mes grandes opales d'enfant se fixent sur le visage du blond, je l'observe et je finis par étirer un pâle sourire pour répondre à sa pseudo invitation. Je prends place sur une chaise longue voisine de la sienne. J'écoute d'une oreille attentive sa petite tirade qui crie à l'injustice dès la naissance et dénonce les privilèges. Ça provoque un simple sourcillement de ma part parce que je me demande pourquoi il partage cela maintenant et en quoi cela pourrait m'être utile. J'admire pendant une bonne minute l'objet de sa jalousie, laissant un silence presque apaisant s'installer.« Tu es envieux ? » je demande inutilement bien que je pense connaître la réponse. « Pense au nombre d'heures qu'il faut consacrer à entretenir une propriété comme cela, ça te passera » j'esquisse d'une voix légère en haussant les épaules. Je tente d'aborder la chose d'un côté pratique et purement terre à terre, c'est toujours comme cela que j'ai tendance à raisonner bien que cela ne plaise pas à tout le monde. « Ou alors dis-toi que tu trouveras toujours pire que toi » je lui lâche d'une voix neutre avec tout de même un certain détachement. C'est de la psychologie de bas étage, je ne dis pas le contraire, mais cela a le mérite de marcher en général. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Mar 22 Sep - 0:08 | |
| Les secondes qui suivirent lui permirent de se rendre compte qu'il s'était laissé aller à des considérations un peu trop intimes, bizarrement. Faire part de sa jalousie, ce n'était pas la meilleure technique pour aborder les autres, il en avait conscience, mais c'était le seul sujet que lui inspirait cette vue, cet endroit. Tant pis si la jeune femme se faisait une idée de lui peu flatteuse. Il se rattraperait par d'autres choses. Pour ne pas se contredire juste pour paraître bien, il haussa les épaules sous les paroles de la jeune femme qui sonnaient pour lui comme des accusations. Bien sûr qu'il était envieux. Il l'avait toujours été face à ses choses qu'il n'avait jamais possédées. C'était comme un réflexe acquis après de longues heures à rêver ce qu'il voulait dans sa vie. Et il avait voulu beaucoup de choses. Avoir une véranda en avait fait partie, mais ce n'était qu'un détail parmi d'autres rêves. Il ne put pas s'empêcher d'émettre un petit rire face à sa remarque pragmatique. Du pragmatisme, voilà ce qui lui manquait. Ca l'aurait rendu plus lucide. Mais il trouva un coin de son esprit près à répliquer sur le même terrain qu'elle. « Sûrement celui qui peut s'offrir une véranda comme ça peut faire nettoyer sa maison par quelqu'un ... » Il se permit même un petit sourire en coin pour montrer la pertinence de sa réplique. Les dernières paroles de sa nouvelle connaissance montraient qu'ils ne pensaient en effet pas du tout pareil, et il était surpris de pouvoir déjà constater leur différence après à peine quelques mots échangés. « Sûrement, mais là je peux juste faire le constat qu'il y a surtout mieux. » Il haussa les épaules encore une fois, comme pour montrer que ça avait peu d'importance. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Mar 22 Sep - 23:04 | |
| Je prends place à ses côtés, la tasse en équilibre dangereusement sur l'angle que forme mes genoux parce que je ne suis pas complètement avachie non plus. Lorsque je sens la catastrophe arriver, se dessiner au loin, mes mains se rapprochent prudemment. Je le laisse parler parce que j'adore écouter, il exprime sans trop de mal sa frustration qui doit lui paraître légitime surement. J'écoute sa réflexion avec une certaine attention, je ne peux m'empêcher d'hocher la tête parce qu'il n'a pas tord. Ou si on formule douloureusement: il a raison. Je pivote mon minois vers le blond, je le détaille de mon regard azuré. « Crois-moi, j'ai connu des hommes qui étaient prêt à s'endetter pour l'apparence sans rien assumer de leurs dépenses après » je lui expose lentement parce que c'est rien. Comme ceux qui s'achètent l'Iphone dernier cri et font les radins sur le forfait sans internet, sans appel illimité et 20 textos par mois, ceux qui roulent dans des voitures rutilantes en économisant en ne prenant pas l'essence adaptée et le moteur lâche. J'ai tellement d'exemple de cupidité qu'avoir une baraque sans une armée de domestiques ne m'étonnerait même pas. Sa réponse m'arrache un sourire, c'est un éternel optimiste ce gars là dis donc. Je n'ai jamais été réellement envieuse, non pas par manque d'ambition ou de rêve simplement parce que je m’accommode d'à peu près tout sans rire. Le luxe, la pauvreté, la classe du milieu qui se fait avoir par le système. Je m'adapte. Je subis sans trop de vague en cherchant des solutions à ma condition, à mon confort. « Sans vouloir te pousser au suicide, il y aura toujours mieux que toi » j'annonce d'un ton confiant, avant de lui offrir un discret sourire. On représente une chaîne sans fin, un simple maillon. J'ai plus tendance à me pencher en bas qu'à me dévisser la tête pour apercevoir le haut comme lui. « Sergueïev » je me présente parce qu'on ne fait pas vraiment les choses dans l'ordre. Je ne connais même pas son patronyme. J'attends bien évidement qu'il me souffle le sien en retour. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Mar 22 Sep - 23:43 | |
| Il se rappelait d'un temps où il n'osait pas parler de ses histoires de jalousie, parce qu'il ne voulait pas qu'on le prenne pour un pouilleux qui vivait dans la misère et bavait sur les riches. Il avait juste toujours eu des aspirations un peu trop hautes et des envies intarissables. Il avait surtout un ego surdimenssionné et il se demandait quand celui-ci ferait à nouveau une petite apparition, il était réellement surpris de pouvoir exposer ainsi ses petites insécurités sur la richesse. Il avait peut-être tort d'ailleurs de se dévoiler ainsi avec cette jeune femme un peu froide qui semblait prête à la contredire à tout moment et à ne pas se laisser aller à des petites considérations sur les injustices de ce monde. Quand elle fit part de son expérience sur ces hommes de grande richesse, il ne put s'empêcher de rire jaune. Il savait de quoi elle parlait, il en avait fait l'expérience directe. Mais il ne pouvait pas lui dévoiler ça, c'était tout d'abord trop intime, et surtout trop douloureux. Il préféra tourner sa mine sombre vers l'extérieur, pour cacher un peu ses états d'âme, tout en hochant doucement la tête. Et ses dernières paroles l'accablèrent un peu plus, parce qu'il en avait toujours eu trop conscience de cette vérité là. Mieux, c'était ce qu'il avait toujours visé, ce qu'il n'avait jamais atteint, mais ce qu'il voyait dans la vie d'un autre, tous les jours. Tout ça était si loin maintenant, mais ça continuait à le hanter nuit et jour. « Laeddis. » Et pendant un temps, il ne put répondre plus que ça, parce qu'il était perdu dans sa tête. « Je suppose qu'on finit par s'y faire ou alors on devient fou. Ou alors on trouve ce qu'on cherche. Ou on gagne au loto. » Il rit sur ses derniers mots, pour détendre l'atmosphère et pour qu'elle ne le prenne pas au sérieux, même si cette histoire de loto était l'une des multiples solutions qu'il avait pu envisagé, du haut de ses vingt ans. Une non-solution comme il les avait accumulées. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Mer 23 Sep - 22:22 | |
| Laeddis. Un anglais ? Je n'arrive tellement pas à apposer une nationalité sur ce nom étrangement. Je vais tenter d'assimiler sa tête avec ce nom. On y croit. On est entrain de se livrer à un pseudo débat sur les privilèges de naissance et je le relance. Je crois qu'on a connu plus enflammé et passionné que le notre mais cela fera l'affaire. Je l'écoute avec un certain calme, je ne suis pas le genre de fille à détester être contrariée, non au contraire, j'aime bien les divergences de point de vue, je ne supporte simplement pas d'être brimée et que l'on m'empêche d'exposer ma vision de la chose. Mes prunelles ne quittent par le visage du blondinet. Je suis avec attention le fil de rouge de ses réflexions sans me perdre bizarrement. Un franc sourire s'installe sur mes pulpeuses tandis que j'approuve vaguement de la tête ces dernières paroles bien que j'ai un peu mieux en réserve. « Autre solution moins fatigante, tu peux toujours épouser une jeune héritière généreuse » je lui propose parce que je ne suis jamais à cours d'idées pour remédier à une situation. Je trouve que c'est même plus réaliste que gagner au loto. Je suis sûre qu'il n'aurait pas trop de mal à se trouver une nana pleine aux as avec sa gueule, bon après, pour le romantisme, on repassera, c'est clair. Et maintenant, on disserte sur quoi ? « Bon aller, dis moi un truc à savoir sur toi » j’enchaîne alors d'une voix tranquille en le regardant histoire d'essayer d'apprendre à le connaitre à travers ce qu'il veut bien me laisser filtre. Il est vrai que la production a tout fait pour laisser un certain suspens entre nous, on ne connait pas grand chose des autres, que le strict minimum et encore, le prénom de notre interlocuteur nous échappe malheureusement. J'attends un élément de sa part. Je porte à mes lèvres le liquide brûlant et caféine un peu trop tôt à mon avis, j'aurai dû être un peu plus patiente. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Mer 23 Sep - 23:55 | |
| Laeddis rit un peu plus en entendant sa remarque sur l'autre possibilité qu'il lui restait pour faire fortune et ne put s'empêcher de répliquer, avec un sourire en coin qui lui donnait un air insolent. « Certes, mais je n'ai pas encore trouvé de jeune héritière à mon goût. » Il poussa le vice jusqu'à lui faire un clin d'oeil mais ne s'éternisa pas sur sa tentative stupide d'être charmeur. Il n'avait pas tenté cette attitude depuis assez longtemps pour se trouver stupide et presque inexpérimenté. Il préféra passer à autre chose, comme elle, peut-être même sur un sujet plus léger que ses espoirs déplacés et dépassés. Il n'était pas troublé par sa curiosité, elle l'était légitime, mais le principe même de l'émission empêchait une vraie mise à nue. Il se demanda alors tout à coup si cela serait problématique pour faire de vraies rencontres, de vraies amitiés. IL n'espérait pas trop se rapprocher des autres, mais il n'était pas contre une vraie entente entre tous. Il n'aimait pas les ambiances lourdes et les inimitiés stupides. Il se creusa la tête quelques instants pour trouver quelque chose de suffisamment intéressant pour lancer la conversation et en même temps de suffisamment impersonnel pour ne pas trop susciter sa curiosité. Il ne tenait pas à ce qu'on découvre tout de lui en un coup, c'était trop facile. « J'ai vécu pendant un an en France avant. Avant, je vivais à Londres. Et encore avant à Bristol. Et toi ? » C'était simple, en tout cas c'est ce qu'il pensait, et cela rentrait dans la catégorie 'je ne suis pas une information capitale' selon ses critères. Et puis la question de la nationalité et du pays d'origine était la deuxième après le nom sur le mode d'emploi des rencontres. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Jeu 24 Sep - 22:43 | |
| Je tente quand même de dériver doucement mais surement pour quitter un peu notre conversation d'origine un peu trop terre à terre sur le moment. Je parlais presque sérieusement quand je tentais de faire germer dans son esprit l'idée d'un mariage quasiment arrangé avec une demoiselle entourée de billets. Qui ne l'a jamais pensé une fois dans sa vie d'ailleurs ? Bon c'est vrai que ça ne pousse pas à tous les coins de rues les héritières, jolies et en plus célibataires. Il faut être honnête. La facilité est toujours très tentante, je suis la première à le dire. Je me marre silencieusement à sa réponse avant de faire miner de rouler des billes. « Mon compte en banque n'est pas blindé » je plaisante d'un ton léger en haussant les épaules avec une indifférence innée le tout accompagné tout de même d'un vague sourire. Je suis même tout le contraire d'une héritière sans problèmes financiers. Mais je m'en plains pas. Je finis par complètement changer de sujet, je lui demande de parler un peu de lui. Il finit par m'avouer d'où il vient. Mouais, j'ai connu mieux comme chose à savoir sur une personne c'est super impersonnel presque, très descriptif quoi. Il n'empêche que je peux toujours rebondir aisément dessus. Je suis toujours curieuse lorsqu'il s'agit des autres, faut croire que je ne suis pas trop auto-centrée comme nana. « Pourquoi tu as déménagé en France ? » je demande tout naturellement en vrillant mes douces opales aux siennes, pivotant sensiblement dans sa direction. Je pourrai toujours essayer de le deviner s'il évite habillement la question au pire. Bien entendu c'était évident qu'il allait me renvoyait la balle. « Je suis russe mais comme toi, j'ai quitté le pays pour la France depuis un peu plus de deux ans » je lui confie en me calquant instinctivement sur sa réponse pour que l'on soit sur un pied d'égalité au final. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h Dim 27 Sep - 17:36 | |
| Louison savait très bien que la moindre chose dans son passé proche était difficile à dévoiler sans révéler ses secrets. C'était un peu bizarre de ne pas pouvoir parler de manière détendu de son quotidien. Mais c'était l'un des buts de l'émission, garder son seul secret, la seule raison de sa venue ici, et il allait faire tout ce qui était dans ses moyens pour garder la plupart des indices pour lui. Cependant, pour ne pas avoir l'air absolument suspicieux, il devait se plier à répondre à quelques questions. Il avait lancé le sujet tout seul, en plus, il devait bien continuer sur la lancée, en la jouant fine. La question était plus que justifiée en plus. « Avec ma copine, on avait décidé de prendre un nouveau départ, dans une nouvelle ville, dans un nouveau pays et la France ça la tentait bien, donc ça a été la France. Et on se voyait mal vivre ailleurs que dans une grande ville, alors ça a été Paris. C'était plutôt une bonne idée, on y a passé une très belle année. » Et ça c'était arrêté là, de manière brusque. Quand il y pensait, il sentait encore cette chute vertigineuse qu'il avait fait en quelques jours, c'était inimaginable. Il ne restait sûrement plus rien de leur vie sympathique à Paris. Que des souvenirs noircis par la fin. « Et toi ? Tu as déménagé en France pourquoi ? Ca fait un sacré changement quand même. Personnellement, c'est surtout la langue qui m'a un peu dépaysé. » Il était étonné d'entendre quelqu'un ayant un parcours pareil au sien et il ne pouvait s'empêcher d'imaginer ce qui avait bien pu arriver à la jeune fille en piochant dans son propre vécu. |
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| Sujet: Re: burning desire (sergueïev) - 22/09 15h | |
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