PSEUDO : athaze
AVATAR : jasmine sanders
CRÉDITS : pigfarts is real
NATIONALITÉ : gwada-française
Messages : 38
INFOS DU RÉSIDENT CAGNOTTE: 10 000£. CRIME: non découvert. SOCIABILISATION:
| Sujet: l'adaptation. (21/09, 15h02) Lun 21 Sep - 1:01 | |
| avec faure, au lundi vingt-et-un septembre à quinze heures et deux minutes. On peut pas dire que ça fait cinq ans qu’elle a pas vécu dans un tel endroit : en vérité elle a jamais vu un tel endroit de sa life. Vivre à sept dans un deux pièces, ça faisait déjà de la prison un château pour elle. Monrose, elle est pas du genre à partager sa cellule. Elle était pas du genre à se laisser dominer par ses quatre frères, alors de vulgaires détenues de passage – le plus souvent – pour quelques mois. Alors pas d’intrus dans son espace personnel. Mais dans ce milieu, elle n’a plus d’espace personnel, plus de barreaux, plus d’isolement quand ça la saoule de voir toujours les mêmes têtes de cons. Elle va devoir composer avec maintenant. D’ailleurs, elle en choppe un au passage : un frisé dont elle serre le bras de sa main menue - d’une telle force malgré ses quelques centimètre en moins – affirmant sa domination. Comme un chien qui pisserait sur sa propriété pour marquer son territoire, mais malgré les apparences, elle est plus civilisée que ça. Ou du moins elle sait se tenir quoi, enfin maintenant, enfin bref. Longeant les haies et autres verdures, elle s’arrête proche d’une fontaine où elle lâche le pauvre, enfin. « Ton nom toi c’est quoi ? » Elle demande, impérative. L’accent mi-français, mi-banlieue. Elle veut savoir si c’est lui, qui est français. La description qu’on lui avait fait – qu’elle avait soutiré - semblait s’approcher de ce mec. Grand, sec, un air de limité intellectuel sur le visage. Elle l’a pas choisi au hasard non, ça fait au moins dix, voire vingt bonnes minutes qu’elle le suit. Sans honte aucune, elle a fait pire. « J’vais t’demander quelque chose, t’as pas intérêt à balancer ok ? » Elle parle, elle s’assoit en même temps sur le rebord de la fontaine au-dessus de laquelle elle se penche et où elle remarque quelques pièces. « ‘Tin les gens ont qu’ça à foutre de gaspiller… » Elle se parle à elle-même, plongeant sa main dans l’eau essayant d’en atteindre le fond. |
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