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 nobody. (21/09, 16h03)

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Rizzo

Rizzo

PSEUDO :
casseurs flowters.

AVATAR :
p. edwards.

CRÉDITS :
golders + anaëlle.

NATIONALITÉ :
anglaise & italienne.

Messages :
49


nobody. (21/09, 16h03) Empty
MessageSujet: nobody. (21/09, 16h03)   nobody. (21/09, 16h03) EmptyLun 21 Sep - 17:36

haynes.
Rizzo a pris possession des lieux un peu différemment des autres candidats, elle est clairement née pour être dans ce genre de baraque, c’est son truc à elle ça, il suffit de lui demander pourquoi elle est si à l’aise ici qu’elle va certainement répondre qu’elle est la femme de Monsieur Dawkins. Sans aucun doute. Elle se balade dans les jardins comme si c’était les siens, l’air serein et un sourire satisfait aux lèvres, le cœur qui bat un peu trop rapidement, ravit de retrouver l’air et les paysages somptueux à dévorer des yeux. Parfois elle pense, elle se dit que c’est un seul gagnant que, dans le fond, il n’y aura peut-être que Lodde ou elle, pas eux ensemble. Mais c’est déjà moins difficile que d’être enfermés dans deux prisons différentes, pas vrai ? Enfin, Rizzo ne se rend même pas compte qu’elle vient d’arriver à côté d’écuries somptueuses, il faut dire que ça vaut carrément cent fois la maison où vivait sa tante et cinquante fois l’appartement. Mais bon. La jolie blonde se décide quand même à entrer dans les écuries pour faire bonne figure et voir les chevaux, un truc de sarde ça aussi, les animaux, surtout les chevaux, elle en a déjà vu une bonne vingtaine de sauvages là-bas. « Bonjour. » Elle glisse vers l’animal le plus proche et s’avance près de lui en jetant un coup d’œil autour d’elle pour lui trouver de quoi manger. Un sac de carottes traîne dans un coin et elle l’attrape pour fouiller dedans et en retirer un légume qu’elle place ensuite devant l’animal, attendant que ce dernier se décide à manger. Ce n’est qu’à ce moment que Rizzo remarque une jeune femme, une blonde, qui est elle aussi dans les écuries. L’italienne sourit finalement et se tourne un peu vers elle, haussant des épaules. « Si tu viens ici parce que tu penses que je vais te nourrir, tu t’es trompé d’endroit. » Elle jette un coup d’œil vers le bout de carotte que le cheval vient de prendre de ses mains et se tourne vers l’inconnue en tapant un peu dans ses mains, retirant la poussière et le foin. « Surtout parce que les carottes ne sont pas lavées et que tu pourrais tomber malade, ça serait regrettable. » Rizzo hausse des épaules, sourit doucement, avant de retourner son regard vers le cheval, caressant doucement son encolure. « Tu montes ? » Elle demande, un peu distraitement, et sans vraiment regarder l’inconnue.
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Haynes

Haynes

PSEUDO :
Moonriver

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nLindes

CRÉDITS :
twisted lips

NATIONALITÉ :
Irlandaise

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51


INFOS DU RÉSIDENT
CAGNOTTE: 10 000£.
CRIME: non découvert.
SOCIABILISATION:

nobody. (21/09, 16h03) Empty
MessageSujet: Re: nobody. (21/09, 16h03)   nobody. (21/09, 16h03) EmptyLun 21 Sep - 22:00

Haynes n'appréciait pas le spectacle. Son corps vibrait d'une indignation méconnue, un 5. Mais elle était surtout 7. Le chagrin, la tristesse et tous ces synonymes dont elle oubliait le sens profond. Avant d'associer ses émotions aux chiffres, Flynn s'essaya aux couleurs qu'il pensait plus parlantes. La tristesse, c'était un dégradé de bleu du pâle de la mélancolie au nuit du coeur brisé. La colère, rouge bien sûr. Mais Haynes assimila mal les concepts. Même aujourd'hui, ce n'était pas toujours gagné avec les chiffres qu'elle aimait tant mais Flynn savait toujours ce que ça signifiait, si elle était 7,5 ou 75 000. Mais souvent, elle restait dans un champ plus ou moins neutre, un peu éteint parce que les émotions peinaient à s'inscrire durablement en elle, avec force. Son corps était du bois mouillé ou peut-même presque mort alors l'incendier, peu importe sous quel sentiment-combustible relevait du miracle. Certains avaient le sang pétrole, le sien ressemblait plutôt au lit d'une rivière ou à la neige éternelle. La chaleur pouvait s'y nicher, ponctuellement, mais elle n'était pas à sa place. Pourtant, ces pauvres chevaux prisonniers suffirent à déclencher une étincelle. Pas grand chose, juste une fumée âcre. Ce n'était pas un feu, encore moins un incendie. Juste le coeur qui battait plus fort et les yeux très légèrement froncés. Haynes observait l'animal placide qui lui faisait face, sans le caresser ou le toucher quand une voix féminine s'adressa à elle. Elle eut besoin de quelques secondes pour se reconnecter avec la scène et non l'oeil doux de l'animal et pivota sur ses jambes de héron (interminables et trop fines) pour lui faire face. « Tu crois que ce serait pire qu'à la cantine ? » Haynes essaya d'insuffler de la malice, de l'espièglerie dans sa phrase en souriant avec ses mots, comme le lui avait appris Flynn. Sourire avec ses lèvres pulpeuses était facile, il suffisait d'actionner un muscle. Sourire avec les mots en revanche relevait d'un art qu'elle ne maîtrisait pas. Elle ne maîtrisait rien des mots. Ni leur sens, ni leur compréhension parfaite (sauf quand ils étaient juste concrets, comme une chaise. C'est bien, comme mot) et encore moins leur orthographe. Alors y imprimer des sourires... Haynes espéra que sa camarade comprenne qu'elle essayait un trait d'humour, elle qui ne riait jamais de rien mais elle ne put en être certaine. Heureusement, elle n'en fit pas le cas pour lui poser une seconde question qui fit écarquiller ses grandes billes claires. Un peu comme si elle venait d'insulter sa mère. Quoi que non, les insultes coulaient sur elle, Haynes ne les saisissait pas tout à fait, alors elles possédaient un poids très faible sur elle. Si la faire sortir de ses gonds était délicat, la blesser relevait d'une tâche. Pour cela, il fallait qu'elle vous aime. Et l'amour chez elle, était la seule science qui lui échappait. Elle aimait Flynn. Elle aimait ses parents aussi. Mais l'amour des siens, c'était inscrit quelque part dans son code génétique alors qu'avec le reste du monde, ce concept était navrement plus délicat à mettre en oeuvre. « Non, non, non. Je n'aime pas ça. » souligna-t-elle sans l'ombre d'une véhémence alors qu'elle aurait souhaité montrer l'infini de sa désapprobation. Son regard brillant oscilla entre les chevaux qui les fixaient paisiblement et la jeune fille et elle détailla le fil de sa pensée, ce qu'elle faisait rarement. Mais Haynes devait faire des efforts et sa camarade envoyait des signaux positifs (du moins, si sa lecture délicate n'était pas trop mauvaise). « En le domestiquant, l'homme a modifié l'ADN du cheval. 125 gènes et la plupart sont des mutations délétères qui ont des conséquences néfastes sur les individus mais aussi sur l'espèce. C'est pareil pour les chiens, qui sont de plus en plus consanguins et miniaturisés jusqu'à la souffrance comme une boîte crânienne trop étroite pour le cerveau ou une cage thoracique qui comprime le cœur. Les animaux sont mieux loin de nous et c'est pareil pour ces chevaux. » Maintenant, il était trop tard pour eux, le mal était fait. Ils étaient domestiques et à l'état sauvage, ils se laisseraient probablement mourir de faim. Comme les chiens, des canidés intelligents et redoutables réduits à l'état de meilleur ami de l'homme. Quelle présomption de vouloir dominer sans cesse, tout et tout le monde.
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nobody. (21/09, 16h03)
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