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 brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02)

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Haynes

Haynes

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MessageSujet: brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02)   brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02) EmptyLun 28 Sep - 0:53

OOTD

Haynes s'évaporait souvent. Elle disparaissait à l'extérieur, seule, où elle passait la majeure partie de ses journées parce que tout ça lui manquait. La lueur du (pâle) soleil anglais sur sa peau, la brise du vent, la nuit et les étoiles, le bleu (ok, gris) du ciel et les nuages. Même la pluie lui manquait et les endroits qu'elle préférait se situaient presque tous dehors. C'est aussi la raison pour laquelle elle choisissait toujours des fringues inadaptées, des vêtements d'été trop légers pour l'Angleterre et la saison mais les frissons qui s'imprimaient invariablement sur sa peau réactive ne la feraient jamais réagir. C'était juste agréable, qu'importe le froid. Ca donnait à son séjour un air de vacances et après tout, ce serait sûrement ça : des vacances avant un retour à la vie réelle, à sa cellule, sa routine et adieu la liberté jamais goûtée mais tant espérée. Haynes hantait les jardins sans but, blottie dans les recoins les plus éloignés de son cerveau, entre ses chiffres bien-aimés et la voix de Flynn qui savait mieux que personne briser le mur invisible érigé entre elle et le reste du monde. Elle cueillit quelques fleurs, en glissa une dans ses cheveux et envisagea de tisser une couronne avec les autres pour l'offrir à quelqu'un. Elle ne savait pas qui accepterait un truc pareil sans la prendre pour une illuminée mais ça lui semblait une façon de s'occuper. Alors elle rejoignit la fontaine centrale, s'assit en tailleur sur le rebord et déposa son maigre butin sur la pierre à côté d'elle pour se mettre à l'ouvrage. Haynes fit des noeuds aux jolies tiges pour attacher les fleurs colorées aux pétales si douces et elle était en train d'achever son ouvrage lorsque ses grandes billes claires avisèrent une silhouette qui s'avançait dans sa direction. Observatrice et factuelle faute de mieux, elle ne mit pas très longtemps à réaliser que cette démarche correspondait à Seidel et prépara son sourire en conséquence. Elle s'essaya à une esquisse amie et lui offrit sur un plateau quand il s'approcha d'elle. « Tu sais, je pensais que tu t'appelais Gustav. Mais ton prénom te va bien mieux. » Maintenant qu'elle le savait, ça faisait sens. Elle avait bien accolé Alaric à Seidel une fois ou deux mais persistait à revenir à Gustav, pour une raison inconnue. Haynes adorait résoudre des équations, elle était très forte avec les nombres et les chiffres qui murmuraient à son oreille. Elle savait mieux que personne faire parler les indices, transformer les inconnues en données connues et laisser sa logique faire son oeuvre. Sauf que ça ne pouvait pas marcher avec des prénoms parce qu'il n'y a aucune logique dans le choix d'un tel truc, c'est subjectif, le choix parental et puis c'est tout. Alors cet exercice l'avait mis en difficulté. Haynes conserva le silence quelques instants avant de réfléchir à la suite. C'était beaucoup lui demander de soutenir une conversation mais elle devait s'y essayer pour rester un peu plus longtemps ici et ne pas décevoir son frère ou la vieille Mo. Et puis Seidel lui avait prouvé qu'il ne lui tenait pas rigueur de ses excentricités alors elle lui devait bien ça... «  Tu es fâché avec tes parents ? Ils ne te parlent plus ? Tu ne leur parles plus ? » Sa voix carillon s'éleva doucement dans l'atmosphère, sans comprendre qu'on ne posait pas ce genre de question, que c'était intrusif et que ça ne se faisait pas. Haynes ne pensait pas à mal. Elle essayait juste de parler, de montrer son intérêt et de conserver sa présence près d'elle encore un peu. Et la semaine dernière, elle avait oublié de rebondir sur le genre de détails qu'elle avait elle-même demandés, un peu décontenancée par toutes les informations reçues d'un seul coup. Mais pas cette fois.
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Seidel

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MessageSujet: Re: brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02)   brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02) EmptyLun 28 Sep - 15:17

Il était rare que l'autrichien explore l'extérieur du manoir avant le début de l'après-midi, mais aujourd'hui la réalité lui avait brusquement sauté aux yeux : à l'instar des quelques candidats qui avaient quitté le jeu dimanche soir, et qui à cet instant précis avaient sûrement déjà retrouvé leur cellule, il finirait lui aussi par retourner derrière les barreaux, là où ses rêves et ses ambitions n'auraient plus leur place. Alors plutôt que d'attendre à l'intérieur que vienne l'heure de déjeuner, il se fit la réflexion qu'il ferait tout aussi bien d'en profiter pour s'aventurer du coté des jardins, un coin qu'il ne connaissait pas encore très bien et qu'il apprécierait de découvrir davantage. Foulant à présent l'herbe fraîche, il profita alors de la tranquillité des lieux pour en effectuer une visite approfondie, qui atteint son zénith au moment où il emprunta un petit chemin avec la curiosité d'un gamin facilement impressionnable. Apercevant finalement une fontaine à quelques mètres de là où il avait atterri, il plissa les yeux en y apercevant une silhouette familière, qui l'intrigua suffisamment pour qu'il s'empresse de poursuivre sa route, jusqu'à finalement terminer assez près pour être en mesure d'identifier Haynes. Ses lèvres s'étirèrent alors en un sourire, qui ne répondait pas simplement à celui qu'elle lui adressa. La façon qu'elle eut d'amorcer la conversation lui tira alors un rire franc. S'il s'était attendu à ça. « Avec mon blond vénitien et mes oreilles décollées, tu crois pas que je partais déjà assez mal dans la vie ? » Et là, attention, il faisait preuve de deux choses qu'on ne lui connaissait pas souvent : un humour totalement assumé, mais surtout d'auto-dérision. Parce qu'en soi, ça n'était pas le pire prénom auquel elle aurait pu l'associer. Et puis, ça n'était même pas comme s'il aimait particulièrement le sien, de toute façon. « Merci. » Il avait cependant ajouté, par réflexe sans doute. Lui, il serait bien incapable d'estimer si son prénom lui allait bien, s'il avait vraiment une tête à s'appeler Alaric ou si c'était une preuve de plus que son frère était inégalable sur tous les points. « Le tien, je l'avais. C'est même l'un des premiers que j'ai correctement associé à un nom. » Il avait repris, dans un léger sourire, parce que le sujet était lancé et qu'il supposait qu'elle apprécierait peut être de le savoir. « Moira, c'est très joli. » Peut être tentait-il par là de justifier l'idée qu'il n'ait jamais douté qu'elle puisse porter un prénom comme celui-ci, qui sciait parfaitement à un minois où transparaissait la pureté et la gentillesse. L'autrichien détailla par la suite ce que la jeune femme tenait entre ses mains, une chose plutôt curieuse, mais qui eut le mérite de le captiver l'espace de quelques secondes. Car bientôt, sa camarade le prit légèrement de court en revenant sur une partie de leur dernier échange qu'il avait cru de son coté ne plus avoir à évoquer par la suite, ou pas aussi vite du moins. Non pas que ça le dérange en soit, mais il était surpris qu'elle semble porter autant d'intérêt à tout ça, peut être parce que personne ne lui avait jamais donné l'impression de vouloir l'écouter parler de ces choses pas forcément réjouissantes, mais sur lesquelles il pouvait avoir besoin de se confier. Ainsi prit-il une profonde inspiration, avant de la dévisager à nouveau. « Je suis resté en bons termes avec ma mère. C'est avec mon père que ça a toujours été plus ... compliqué. Probablement parce qu'il aurait aimé que je sois un peu plus comme mon frère, qu'il considère comme sa plus grande réussite. » Le ton qu'il employait ne laissait pas facilement transparaître ce que ces quelques mots pouvaient signifier pour lui, ni combien ils avaient pu indirectement changer la personne qu'il était. « C'est ce que je l'ai entendu dire, un jour. Et j'ai compris à ce moment-là que même si je décidais de me prendre en mains, je ne serai jamais que son « autre » fils, une sorte d’intrus dont on cherche encore l'utilité. Alors j'ai attendu qu'il me donne une bonne raison de partir, et cette bonne raison ça a été Livia. » Il fit une pause de quelques secondes pour tenter de lui faire comprendre, à travers un regard plutôt qu'à travers des mots, qui était cette dénommée Livia et ce qu'elle représentait pour lui. « C'est lui qui l'a inconsciemment mise sur mon chemin. Et cette fille, j'ai su dès l'instant où je l'ai vu qu'elle ne lui conviendrait pas, c'est même peut être pour ça qu'elle m'a tant plu au départ. Parce qu'elle était trop jeune, que son milieu n'était pas le nôtre et qu'elle avait l'audace de travailler pour lui sans même savoir qui il était. » Et ça, un type comme son père, dont l’ego n'avait rien à envier aux plus grands dirigeants de leur pays, n'avait évidemment pas pu le supporter. « Alors je suis parti avec elle, pas forcément pour les bonnes raisons ou parce que je le voulais vraiment, mais au moins ça a réglé un certain nombre de choses. Avec ma mère, on s'écrivait jusqu'au moment où ça s'est compliqué pour moi. Elle sait ce qu'il m'est arrivé, mon père aussi probablement, alors j'ose même pas imaginer ce qu'il peut bien raconter sur moi lorsqu'il se plaint de son fils cadet à qui veut bien l'écouter. Enfin, si tant est qu'il m'accorde encore assez d'importance pour ça. » C'est par un soupire qu'il conclut son récit, tandis qu'il la quitta cette fois des yeux, peut être parce que maintenant qu'il s'était confié sur tout ça et avait poussé un peu loin le jeu des confidences, il se sentait un peu trop vulnérable pour se confronter si vite à une réaction qui pourrait ne pas l'aider à se sentir plus à l'aise. Finalement, c'est après quelques instants qu'il releva les yeux vers elle, profitant pour le coup de l'occasion pour poser une question qui lui brûlait les lèvres depuis déjà quelques minutes. « Qu'est-ce que c'est ? » Il voulait évidemment parler de ce qu'elle semblait avoir réalisé, peut être pour une occasion particulière, ou simplement pour vaincre son ennui. Il croyait deviner ce que c'était censé représenter, mais ça ne le rendait pas moins curieux. Et puis, il tentait comme il le pouvait de détourner l'attention de ses révélations, qui avaient peut être très légèrement plombé l'ambiance.

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Haynes

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MessageSujet: Re: brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02)   brianstorm w/ seidel (2/10, 11h02) EmptyLun 28 Sep - 23:58

Haynes ne trouvait rien à redire au prénom Gustav, il n'était ni mieux ou pire qu'Alaric, seulement différent mais c'est seulement parce qu'elle peinait à s'essayer à la subjectivité ou aux jugements même en tentant très fort. Les mots d'Alaric la firent se concentrer sur les traits de son visage, voleter légèrement le long de ses oreilles et s'arrêter sur ses cheveux clairs. L'humour étant délicat à percevoir pour elle, elle composait avec les données dont elle disposait et à ses yeux il n'y avait rien de mal à être blond ou à avoir de grandes oreilles. De toute façon, on n'y pouvait rien. Les oreilles et le nez continuaient à grandir jusqu'à la fin de nos jours, c'est pourquoi les personnes âgées semblaient aussi... imposantes de ce côté là du visage. « Statistiquement, les blonds réussissent mieux dans la vie. » C'est vrai, c'était des chiffres. Et puis Haynes réalisa combien ce qu'elle venait d'affirmer ne fonctionnait pas avec eux. Alors elle eut un mourire (mélange entre une moue et un sourire) pour rectifier sobrement, haussant doucement les épaules. « Enfin, il faut toujours des exceptions pour valider une règle... » Et puis des statistiques ne composaient pas une vraie règle à valeur inchangeable mais Haynes décida de ne pas entrer dans ce genre d'interrogations métaphysiques. A la place, elle hocha sagement la tête face à Alaric qui affirmait avoir trouvé rapidement son nom. « En même temps c'est gaélique alors. » Alors quoi ? Alors rien, sa phrase était finie même si elle semblait achevée au milieu de rien, virgule au lieu d'un point. « Mais la prison l'a écrit en phonétique pour que ça soit plus facile, chez moi on l'écrivait M-á-i-r-e. C'est la version gaélique de Mary. » Haynes ignorait pourquoi elle disait tout ça. Elle essayait, vraiment, elle essayait de toutes ses forces de faire quelques efforts par rapport à la première semaine et surtout par rapport à ce qu'était sa vie silencieuse et solitaire et finalement avec certains, ça devenait plus facile. Alaric en faisait partie. Il avait le genre de regard qui se pose délicatement et qui ne force pas, ne pousse pas, ne semble rien penser de plus ou moins d'elle. Il ne la détaillait pas de façon trop pressante, ne semblait pas l'étudier comme un alien et c'était juste facile de lui parler. « Ma maman était croyante, je sais pas si elle l'est encore maintenant... » Catholique pratiquante là où Haynes peinait à comprendre comment il était humainement possible de croire en Dieu tout en croyant à la science. Elle était trop rationnelle pour tomber dans le panneau surtout quand Dieu, s'il existait, ne pourrait pas laisser le monde dans un tel état de délabrement, c'était évident. Parce que normalement, c'est censé être une plutôt bonne personne... Alaric répondit finalement à ses questions et les grands yeux marins d'Haynes ne le quittèrent pas du regard. Ils se firent légers et discrets, papillonnèrent sur ses traits sans jamais s'ancrer de façon insistante dans les siens mais derrière son air d'évaporée, elle écouta tout, nota tout et sans doute qu'elle pourrait lui ressortir l’entièreté de son histoire dans dix ans, au mot près, sans le moindre effort. Elle nota ses questions et lorsqu'il eut terminé, Haynes ne sut pas vraiment comment réagir. Flynn lui répétait toujours qu'elle devait se montrer plus tactile, que le contact humain était important et que ça montrait du soutien ou du réconfort. Que c'était agréable d'être prise dans les bras ou de nouer ses doigts à d'autres. Haynes hochait la tête aux enseignements de ce frère qui tentait de lui faire voir le monde comme les autres le discernaient mais elle en tenait rarement compte. Elle hésita. Elle jeta un coup d'oeil à ses mains qui caressaient les pétales tout doux et amorça un geste en direction du bras d'Alaric sans vraiment savoir. Devait-elle le serrer ? Le tapoter ? Le bras, c'était bien, suffisant ? Dans le doute, elle n'en fit rien, laissant sa main retomber distraitement à sa place initiale. « Mon papa aussi est... compliqué. Je crois qu'il le faisait même pas exprès, c'est comme ça. Je ne sais pas être normale et il ne sait pas être gentil, personne n'est content mais c'est aussi la faute de personne au fond. » Haynes esquissa un pâle sourire et eut du mal à se raccrocher au présent, aspirée dans un passé qui n'avait jamais été idyllique ou facile. Ce n'était pas mieux maintenant mais elle espérait qu'un jour, ça le deviendrait. « Livia, elle t'attend ? C'est important... » C'est important pour tenir. Haynes le savait parce que son frère venait lui rendre visite aussi souvent que possible et c'était bon. Il était le seul à soucier d'elle mais il le faisait pour cent, pour mille, assez pour détenir l'intégralité de ce coeur à l'ouest, indifférent, qui flottait au-dessus de sa cage thoracique et peinait à tomber pour quelqu'un. La question d'Alaric perça sa bulle et elle baissa son regard de biche sur la couronne de jolies fleurs. Certaines étaient grosses, d'autres minuscules, de couleur ou blanches, ce n'était pas très harmonieux mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé. « Une couronne. » rétorqua-t-elle sans émotion aucune, avant de se relever pour la déposer délicatement sur la tête bouclée de Seidel, à qui elle trouva un air de Cupidon.
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