Les couloirs sont très hauts et lumineux, exposés plein nord et le carrelage au sol noir et blanc reste frais peu importe la saison. Des petites tables et étagères sont disposées sur la longueur, avec quelques pots de fleurs et des objets et statuettes contemporains. Les fenêtres sont souvent entrouvertes pour laisser l’air circuler et c’est souvent la brise du matin qui s’infiltre sous les portes qui réveille les résidents.

Aussi appelée la chambre Tilda car décorée en l'honneur et aux goûts de Tilda Spencer. Quelques tapisseries décorent les murs et de nombreux tableaux ornent la pièce. Les lits simples sont alignés, offrant une amère sensation d'espace carcéral. Néanmoins la literie est de qualité et offrira un certain confort aux détenus. La pièce est plutôt grande mais la décoration excessive la rend un tantinet étouffante. Il n'est donc pas rare que la porte-fenêtre qui mène au balcon soit ouverte, afin d'aérer un peu l'espace.

On se demande clairement combien de millions ont investi les Dawkins dans cette galerie. Le cadre de chaque portrait est décoré de détails en or massif et Dieu sait qu’il y’en a des portraits. Chaque génération a été immortalisée aux trois étapes de la vie (enfant, adulte, senior) et cette zizanie de portraits donne à la pièce une allure plus kitsch qu’élégante. Quelques fauteuils sont disposés face aux portraits et on dit que le Lord Dawkins aimait s’y poser pour admirer sa dynastie.

L’une des plus grandes pièces du manoir, sans doute la plus éclairée grâce à son plafond vitré et de son énorme baie vitrée plein Sud. La nuit on y est serein, yeux braqués sur les étoiles. Des fauteuils en cuir d’époque accueillent les résidents qui peuvent se prélasser et observer les cartes du ciel, chercher les planètes avec la multitude d’instruments (des plus anciens aux plus modernes) mis à disposition. On dit que la passion des cieux se transmettait de père en fils chez les Dawkins.

Pour plus de luxe et de surface, la salle de douches a été construite sur l’espace comprenant la salle de bain rudimentaire et la chambre de bonne où la domestique logeait. Typée Dawkins comme l’ensemble de la demeure, le carrelage ne manque pas et des murs en béton ciré anthracite séparent les six spacieuses cabines de douche. Les robinets sont plaqué or et deux baignoires se dressent à chaque extrême de la pièce. De nombreux lavabos longent la pièce et chaque candidat a une étagère en marbre où pouvoir déposer ses affaires de bain et accrocher sa serviette et son peignoir.

Il a été le bureau de tous les Dawkins de Theodore I jusqu’à James et on l’a laissé dans son état d’antan. Ceux qui y pénètrent cherchent à fouiller et découvrir ces fameux mystères dont la famille est victime. En y entrant on fait face à un grand bureau en chêne, le fauteuil du maître des lieux aux détails en velours rouge, et un deuxième pour un éventuel invité. Les tiroirs ne manquent pas et il paraîtrait même que certains soient munis d’un faux fond… Au fond de la pièce, une porte verrouillée fait languir les curieux qui cherchent désespérément un moyen de l’ouvrir.

Aussi surnommée chambre Théodore II car elle a été décorée en son hommage. Bibliothèques et raquettes de tennis aux murs, le Dawkins était un sportif érudit, en plus d'un homme d'affaire sans pareille. Les lits simples sont alignés, offrant une amère sensation d'espace carcéral. Néanmoins la literie est de qualité et offrira un certain confort aux détenus. La pièce est grande et les rideaux étaient à l'époque souvent tirés, on dit que Dawkins les fermait dès qu'il recevait une amante en l'absence de madame.