Vous rentrez par deux portes imposantes en bois sombre, le hall est grand, monumental, tout de marbre blanc. La décoration est sobre et épurée, quelques plantes par-ci par-là occupaient les gouvernantes chaque matin et des tableaux assez austères des portraits familiaux sont dépoussiérés tous les jours. Au-dessus des portes d’entrée, trois horloges affichent des heures différentes et sonnent à intervalle régulier. A droite de l’entrée vous accédez à l’office, derrière les escaliers de marbre vous trouvez les WC et des escaliers vers les caves. Enfin, l’accès à la véranda vous offre une vue magnifique sur la propriété.

Lieu de vie familial, ce salon permettait d’accueillir l’ensemble de la grande famille dans les moments de fête. Des tapis d’orient jonchent le sol, trois énormes canapés et une table basse font face à une cheminée de marbre noir qui réchauffe la pièce. A l’opposé, trois autres canapés blancs recouverts de coussins permettaient aux enfants de lire tranquillement ou de jouer aux échecs sur les petites tables leur faisant face. La pièce est décorée de pots de fleurs et de statues, posées sur des commodes autours des grandes fenêtres. Les tableaux aux murs semblent vous observer mais heureusement les grands spots rendent cette vaste pièce très lumineuse même dans les journées d’hiver les plus grises.

Via le salon vous accédez à la salle de billard. Ce dernier est évidemment au centre de la pièce, une lumière au-dessus l’éclaire afin de minimiser au maximum les erreurs lors des parties les plus engagées. Les queues de billard sont placées par hauteur dans un grand rangement somptueux qui prend l’ensemble d’un mur, entre deux bancs. Les vitraux sur la lampe dessinent des ombres sur les murs et au bout de la pièce des portes fenêtres offrent un accès à l’extérieur de la propriété.

Petite pièce mais grande bibliothèque, elle grimpe sur tous les murs jusqu’au plafond. Le bois sombre met en relief les dossiers colorés des livres dont le vaste choix couvre un ensemble de sujets. Quelques fauteuils en cuir sont disposés près de deux portes fenêtres et des tables permettent aux résidents d’effectuer leurs recherches dans le calme ambiant. Il y règne une atmosphère paisible et réconfortante, au milieu de tous ces manuscrits.

Les murs en marbre contrastent le carrelage noir et blanc qui jonche le sol. De grandes glaces recouvrent les murs et les fenêtres laissent entrer la lumière, rendant plus spacieuse cette pièce plutôt étriquée. Trois cabines de toilettes sont séparées par des portes en bois brun, permettant aux résidents qui se relaxent à l’extérieur d’avoir accès aux WC sans devoir monter à l’étage.

La plupart ne connaissent pas l’utilité de cette pièce. Passage discret entre les cuisines, la salle à manger et le hall, l’office servait à l’époque de lieu de stockage pour la vaisselle de la maison. Une petite table en bois brut permettait également au personnel de manger, celui-ci n’étant bien évidemment pas invité à la table des maîtres des lieux. Aujourd’hui, la pièce a gardé sa fonction première de rangement.

Elle surplombe les environs à l’arrière de la propriété. Le sol en pierre blanche se prolonge par des marches qui permettent d’accéder au jardin et sa fontaine, via une allée de graviers. Deux tables y sont disposées permettant aux résidents de déjeuner à l’extérieur lors des journées les plus chaudes. On y trouve également quelques chaises longues et un grand parasol blanc permettant d’aménager un espace d’ombre à l’abri du soleil. Sa hauteur lui confère une vue d’ensemble sur les alentours et c’est donc un spot idéal pour se prélasser lors du retour des beaux jours.

L’ambiance ne varie guère d’une pièce à l’autre, ainsi la cuisine ne fait pas défaut. Carrelage blanc et plan de travail en marbre, deux îlots-bar en marbre au centre de la pièce, de grandes hottes noires, trois fours et deux grands frigos à l’américaine dessinent l’espace. On ne manque de rien dans ce manoir. Sur la gauche on trouve la remise où sont stockées les légumineuses, féculents, conserves et autres packs d’eaux, tandis que sur la droite on trouve l’accès à la salle à manger. Sur l’une des paroi un écran plat permet aux résidents de se tenir informer des dernières actualités.

Elle n’a pas changé depuis qu’elle était utilisée par les anciens propriétaires. Du carrelage clair au sol, une immense table en marbre pouvant accueillir tous les détenus. Les chaises ont de haut dossiers et une fois assis il est difficile de se relever tant elles sont confortables. De grandes baies vitrées illuminent l’espace et font briller la vaisselle. Ici, pas de pacotille, l’argenterie est resplendissante et les verres à pieds en cristal rappellent les déjeuners du dimanche des familles les plus fortunées. Des chandeliers sont disposés sur la table mais ils ne sont allumés que lors de grandes occasions.

Les couloirs sont très hauts et lumineux, exposés plein nord et le carrelage au sol noir et blanc reste frais peu importe la saison. Des petites tables et étagères sont disposées sur la longueur, avec quelques pots de fleurs et des objets et statuettes contemporains. Les fenêtres sont souvent entrouvertes pour laisser l’air circuler et c’est souvent la brise du matin qui s’infiltre sous les portes qui réveille les résidents.

Aussi appelée la chambre Tilda car décorée en l'honneur et aux goûts de Tilda Spencer. Quelques tapisseries décorent les murs et de nombreux tableaux ornent la pièce. Les lits simples sont alignés, offrant une amère sensation d'espace carcéral. Néanmoins la literie est de qualité et offrira un certain confort aux détenus. La pièce est plutôt grande mais la décoration excessive la rend un tantinet étouffante. Il n'est donc pas rare que la porte-fenêtre qui mène au balcon soit ouverte, afin d'aérer un peu l'espace.

On se demande clairement combien de millions ont investi les Dawkins dans cette galerie. Le cadre de chaque portrait est décoré de détails en or massif et Dieu sait qu’il y’en a des portraits. Chaque génération a été immortalisée aux trois étapes de la vie (enfant, adulte, senior) et cette zizanie de portraits donne à la pièce une allure plus kitsch qu’élégante. Quelques fauteuils sont disposés face aux portraits et on dit que le Lord Dawkins aimait s’y poser pour admirer sa dynastie.

L’une des plus grandes pièces du manoir, sans doute la plus éclairée grâce à son plafond vitré et de son énorme baie vitrée plein Sud. La nuit on y est serein, yeux braqués sur les étoiles. Des fauteuils en cuir d’époque accueillent les résidents qui peuvent se prélasser et observer les cartes du ciel, chercher les planètes avec la multitude d’instruments (des plus anciens aux plus modernes) mis à disposition. On dit que la passion des cieux se transmettait de père en fils chez les Dawkins.

Pour plus de luxe et de surface, la salle de douches a été construite sur l’espace comprenant la salle de bain rudimentaire et la chambre de bonne où la domestique logeait. Typée Dawkins comme l’ensemble de la demeure, le carrelage ne manque pas et des murs en béton ciré anthracite séparent les six spacieuses cabines de douche. Les robinets sont plaqué or et deux baignoires se dressent à chaque extrême de la pièce. De nombreux lavabos longent la pièce et chaque candidat a une étagère en marbre où pouvoir déposer ses affaires de bain et accrocher sa serviette et son peignoir.

Il a été le bureau de tous les Dawkins de Theodore I jusqu’à James et on l’a laissé dans son état d’antan. Ceux qui y pénètrent cherchent à fouiller et découvrir ces fameux mystères dont la famille est victime. En y entrant on fait face à un grand bureau en chêne, le fauteuil du maître des lieux aux détails en velours rouge, et un deuxième pour un éventuel invité. Les tiroirs ne manquent pas et il paraîtrait même que certains soient munis d’un faux fond… Au fond de la pièce, une porte verrouillée fait languir les curieux qui cherchent désespérément un moyen de l’ouvrir.

Aussi surnommée chambre Théodore II car elle a été décorée en son hommage. Bibliothèques et raquettes de tennis aux murs, le Dawkins était un sportif érudit, en plus d'un homme d'affaire sans pareille. Les lits simples sont alignés, offrant une amère sensation d'espace carcéral. Néanmoins la literie est de qualité et offrira un certain confort aux détenus. La pièce est grande et les rideaux étaient à l'époque souvent tirés, on dit que Dawkins les fermait dès qu'il recevait une amante en l'absence de madame.

Véritable paradoxe décoratif, les fauteuils en velours rouge côtoient la meilleure définition d’écran. Cette salle s’est avec le temps transformée en petit cinéma privé et le dernier des Lord a tenu à ce que la qualité d’image soit égale aux plus grandes salles de cinéma actuelles. On peut choisir le film via un petit écran situé en haut de la salle et un vieux bar en bois massif contient un vrai trésor de scotch et autres breuvages ainsi que des pop corn et autres gourmandises.

On dit bien que les Dawkins avaient de sacrés secrets. Il s'agit sans doute de la seule pièce où le marbre n'a pas sa place. En pierre brute, ce cachot est sombre et froid. Il paraît que dans le temps, les valets et gouvernantes qui fautaient s'y retrouvaient pour un court séjour. On dit aussi que les enfants Dawkins les plus désobéissants subissaient régulièrement la menace d'une virée au cachot. Deux planches en bois accrochées aux murs de chaque côté de la pièce font office de banquette pour y passer la nuit.

L'été anglais permet difficilement de se baigner en extérieur, aussi la piscine a été creusée dans les souterrains du manoir. La grande hauteur sous plafond permet à la pièce d'être des plus aérées. Les murs en pierre taillée contrastent avec le marbre blanc et noir qui dessine la piscine, offrant une allure majestueuse à l'espace. La piscine est grande car les Dawkins ont toujours été de bons nageurs et elle permet aisément à six ou sept personnes de nager en même temps. L'eau est chauffée et la température est aux alentours de 25°C. Plus loin, un jacuzzi brûlant permet de se détendre les muscles après une longue journée de travail et d'affaires.

Ancienne réserve personnelle de la famille Dawkins. La cave est fraîche, des thermomètres de tous les côtés permettent de surveiller que le vin est à température idéale. Certaines bouteilles sont derrière des vitres fermées à clef, les Dawkins ayant toujours redouté que leurs domestiques leur volent les meilleurs crus. On y trouve majoritairement des vins français et italiens, plus récemment des vins d'Amérique du Sud et notamment du Chili ont pris place sur les étagères. Une bouteille de l'année de naissance de chaque membre Dawkins est soigneusement gardée sur une étagère près de l'entrée de la pièce.

Espèce de cabane aménagée au fond du jardin, il s'agit d'un aller simple vers la prison d'origine du détenu qui est condamné à y vivre pendant une semaine. En effet, à chaque prime le détenu qui quittera l'aventure aura une semaine de flottement dans cet espace avant de retourner à sa vie d'avant, un espèce de temps de sursis. La maison de la miséricorde ressemble en tout point à une cellule. Espace exigu avec couchette, coin cuisine, douche et toilettes. L'éliminé ne peut en sortir, mais comme dans une vraie prison, ses camarades peuvent venir le visiter à des heures précises. Une prison avant la prison, sommes toutes. Ici pas de déco, seul l'essentiel est de mise. Un avantage considérable sera néanmoins accordé lorsque les détenus éliminés pénètreront la maison de la miséricorde...

En pierre, elle prolonge les contours du manoir, au rez-de-chaussée. Espèce de plateforme légèrement surélevée par rapport au niveau du sol elle accessible en grimpant les quelques marches à l'entrée de la propriété. Cette terrasse permet de se prélasser aux avants et côtés du manoir, observer les éventuels visiteurs qui arrivent. La salle à manger a une porte vitrée qui s'ouvre sur la terrasse et les jours de beau temps il n'est pas rare de voir les résidents s'installer dehors pour déjeuner ou dîner.

Ils entourent la propriété. L'herbe est si verte qu'elle en paraît fausse! La rosée du matin rafraîchit le terrain et de beaux oiseaux viennent souvent décorer ce paysage de tableau. A l'avant, des haies taillées longent l'allée par laquelle arrivent les voitures des visiteurs, à l'arrière, quelques haies longent un petit chemin de terre qui part de la véranda et rejoint une fontaine d'eau fraîche. Les jardins se dessinent sur plusieurs hectares et il fait bon de s'y balader aux différentes saisons. Au printemps les fleurs colorent le terrain, en automne c'est les feuilles rougeâtres qui parsèment la pelouse et on peut même trouver quelques champignons sauvages près des arbres.

Les serres sont certainement les lieux les plus imposants du jardin, dans l’ambiance 18ème siècle, avec ses grandes vitres partout et ses encadrements et moulures argentées. Le seul souci c’est que ça fait un petit bout de temps maintenant que personne n’est venu s’occuper de ces serres, tellement longtemps qu’elles ont fini abandonnées. Mais non, ce n’est pas un oubli comme ça de Monsieur Dawkins, il tient beaucoup trop à sa propriété pour ça. Il y a quelques années de ça, un gaz toxique s’est répandu dans la serre, provenant certainement de l’une des plantes incroyables qu’on trouvait là, et s’est installé dans la serre comme chez lui, ne permettant à personne de mettre un pied ici. Après qu’il se soit dissipé, personne n’a osé revenir dans la serre pour s’assurer que tout était en ordre, les portes sont toujours fermées et certaines rumeurs laissent à croire que le gaz serait toujours là, prêt à infecter quiconque ose entrer dans les serres.

Situé sur la droite depuis la terrasse, l’étang est immense et imposant pour un étang de jardin, et il semble être entretenu à la perfection puisque jamais une touffe d’herbe n’est plus haute qu’une autre. Un petit pont de bois permet de traverser l’eau peuplée de carpes koi pour rejoindre une surface faite aussi en bois et qui permet d’observer tranquillement l’étang sans forcément se faire remarquer par les autres. Un banc y est installé, ainsi qu’une petite table pour ceux qui auraient envie de venir y manger ou encore se sentent inspirés par les lieux pour écrire ou même dessiner.

Après avoir passé l’arc à côté des serres abandonnées, on tombe sur des parterres de roses à en perdre la tête, des blanches, des roses, des rouges, des jaunes et d’autres spécimens plus rares aussi. A quelques endroits, le long des chemins, sont disposés des bancs où il est agréable de s’y asseoir et observer la fierté de Monsieur Dawkins. Après s’être enfoncé davantage dans la roseraie, on tombe finalement sur des escaliers et des colonnes blanches, entourées de roses, qui font un peu penser à la Grèce. L’endroit est lumineux et ce n’est pas pour rien, la statue à la mémoire du premier Dawkins est mise en valeur au milieu de ces colonnes et donne à l’endroit un peu plus de cachet, comme s’il surveillait farouchement les personnes qui osaient s’approcher trop près de ses précieuses roses.

Situées non loin de la roseraie, les écuries occupent une grande place dans l’immense propriété des Dawkins. Qui aurait pu penser, qu’un jour, il allait trouver du marbre dans des écuries ? Ici, c’est bien le cas, les quatorze box que comprennent les écuries sont faits dans du bois luxueux ainsi que certains éléments, comme les mangeoires et poignées des portes, en marbre. Il n’y a pas à dire, les écuries sont classes et feront envier n’importe quelle personne qui aura envie de les visiter. Treize des box sont occupés par des chevaux et le dernier fait office de réserve pour la paille et les sacs de nourritures. Chaque détenu aura pour mission de s’occuper des chevaux présents dans les écuries durant le jeu et de veiller à ce qu’ils ne manquent de rien. Le maître des lieux veut bien laisser les candidats se promener dans sa demeure mais ils ne doivent pas négliger ses chevaux de pure race.